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Lieux et monuments

Pechelbronn et le Château Le Bel

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Le « Pechelbronn », est un lieu-dit du ban de Lampertsloch où coulait une source bitumineuse que l’historien Jacob Wimpfeling a été le premier à décrire en 1498. Cet endroit rappelle la longue histoire du pétrole alsacien. Cette source se trouvait dans les prés en contrebas de l’actuel château Le Bel. On venait y recueillir l’huile sur-nageante pour guérir les plaies humaines et animales et graisser les roues des chariots. En 1734, Jean Théophile Hoeffel de Woerth en a rappelé les vertus médicinales dans sa thèse de médecine présentée à Strasbourg. En 1735, Jean Damascène Eirinis lance les premières excavations pour retrouver le gisement d’origine. Il est relayé à partir de 1740 par Louis Pierre Auzillon de la Sablonnière, qui muni de tous les privilèges royaux nécessaires entreprend l’exploitation minière du site. En émettant 40 actions au porteur, il fait de Pechelbronn la doyenne des sociétés pétrolières. Les Le Bel continuent l’exploitation pendant 4 générations de 1761 à 1889, ouvrant de nouveaux puits de mine. Au centre de leurs exploitations ils ont construit en 1805 une maison de maître dite « château Le Bel ». Leur entreprise industrielle se doublait d’un domaine agricole de plus de 100 ha. Boussingault, qui dirigeait la mine d’asphalte voisine de Lobsann, venait y passer tous ses week-ends. C’est à la ferme du Pechelbronn qu’il mènera ses expérimentations fondatrices de la chimie agricole. La ferme-château Le Bel est inscrite à l’inventaire des Monuments historiques depuis 2008.

S'Rabhiesel ou maisonnette garde-vigne

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Lampertsloch possédait jadis un important vignoble qui s’étendait sur 16 ha en 1889. Son origine remonte au Moyen-âge. Cultivée sur des sols argilocalcaires cette vigne comportait des cépages nobles tels que le « Schwarz-Lampers » d’origine italienne, qui produisait un vin rouge foncé, pouvant rivaliser avec les meilleurs vins de Bourgogne. Au 17ème siècle, le prince Palatin Christian de Pfalz-Birkenfeld en consommait à sa cour à Bischwiller. Avec l’apparition des maladies de la vigne et les ravages causés par le phylloxéra (une sorte de puceron) vers la fin du 19ème siècle, le déclin s’amorça. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une petite quarantaine d’ares. La maisonnette, construite en 1737, était destinée à abriter le garde-vigne, grâce auquel la surveillance des vignes et des vergers était assurée de jour comme de nuit.

L'Église

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La première trace administrative de la vie religieuse apparaît en 1476. Le bâtiment actuel a été construit en 1829, en remplacement d’un ancien édifice vétuste. Seule la tour du clocher subsiste encore, à la base de laquelle se trouve l’élément le plus ancien : une porte à encadrement gothique. L’orgue date de 1833, Jean-Jacques Moeller en est le concepteur. Les vitraux sont l’oeuvre de J. Ehrismann, ils ont été remplacés au milieu des années 1920. Le simultaneum (le partage de la même église par deux confessions) introduit après la Réforme perdure encore de nos jours.

L'École

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Jadis, l’enseignement était assuré par les curés et les pasteurs, qui apprenaient aux enfants les rudiments de lecture et d’écriture. C’est à partir de 1840, que des instituteurs formés et compétents exercèrent cette fonction. En 1847, la commune fait démolir les deux petits bâtiments ayant servi d’écoles et fait construire le bâtiment actuel. Les classes étaient confessionnelles, c’est-à-dire protestantes et catholiques, elles étaient séparées. C’est seulement en 1973 que l’interconfessionnalisation de fait a été adoptée.

Suite à la fermeture d'une classe en 2016, une salle de classe ainsi que la salle de réunion ont été transformés en cabinet médical en septembre 2017.

La maison natale de l’Amiral Reech

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Né à Lampertsloch le 9 septembre 1805 dans une famille d’agriculteurs, il fréquente l’école locale, puis le lycée Impérial de Wissembourg. En 1823, il entre à l’Ecole Royale Polytechnique, puis à l’Ecole Spéciale du Génie Maritime de Brest, où il obtient son diplôme d’ingénieur. Il débute sa carrière au port de Brest puis à Cherbourg. Il est muté à l’Ecole d’Application du Génie Maritime de Lorient où il enseigne, avant d’en prendre la direction. Il se consacre à des travaux scientifiques, de recherches et de publications. En 1854, il est nommé Directeur des Constructions Navales. Il décède le 6 mai 1884 à Lorient et repose dans le cimetière de Lampertsloch.

Le monument aux morts

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Inauguré le 11 novembre 1987

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