Lampertsloch, village de l’Outre Forêt, est blotti au pied du massif du Hochwald à 200m. d’altitude.
Son ban, d’une superficie de 1042 hectares, s’étirent sur près de 10km.
La commune présente la particularité d’être scindée géographiquement sur deux sites : le village, qui est adossé aux pentes d’une colline et la Cité Le Bel, née des activités de l’industrie pétrolière.
Le village est entouré d’un décor de verdure remarquable avec ses vergers, ses champs et son vaste domaine forestier où culmine le Soultzerkopf à 480 mètres d’altitude.
Ce belvédère offre un magnifique panorama, allant de la Forêt Noire aux flancs des Vosges du Sud en passant par la plaine d’Alsace. Les premières traces d’occupation humaine, datent de la période préhistorique avec les enceintes fortifiées du Kastelring et du Keltering.
Le nom de Lampertsloch apparait pour la première fois en 1300.
Ce n’est qu’en 1337 qu’une charte atteste l’existence de Lampertsloch et son appartenance seigneuriale. Il s’agit d’un acte de vente dans lequel Jean Puller de Hohenbourg vend le village à Ludemann de Lichtemberg. A l’extinction de cette famille en 1480, Lampertsloch échoit aux Deux-Ponts Bitche, puis en 1570, au Hanau-Lichtemberg et finalement en 1736 aux Hess-Darmstadt.
Pechelbronn, lieu-dit du ban de Lampertsloch, rappelle la belle et longue histoire du pétrole.
En 1498, il est fait allusion de la présence d’une source bitumineuse à Lampertsloch.
De ce fait, Lampertsloch peut se glorifier d’être le berceau du pétrole Français, Européen.
Evoquons aussi le « Lampertslecher Roter » (rouge de Lampertsloch) cépage noble à la robe rouge foncé apprécié par certaines personnalités dont le prince palatin, Christian de Pfalz-Birkenfeld.
Seul témoin de ce passé viticole le « Raabhiesel » la maisonnette garde-vignes construite en 1737.
Au fil du temps, le « Raabhiesel » est devenu l’emblème et la fierté de la commune, inspirant les randonneurs et les peintres.
Citons encore un personnage illustre, Frédéric REECH, qui a connu une brillante carrière de chercheur, puis de directeur des constructions navales. Il fut élevé au rang d’Amiral et décéda en 1884 et selon son souhait, il repose au cimetière communal non loin de la famille Le Bel.